Dans le monde de l'emploi, vous serez parfois amené à adresser à votre employeur ou futur recruteur, toutes sortes de lettres, qui auront la particularité de correspondre chacune à une requête particulière. Demande de congé, d'augmentation, de mutation, d'entretien, votre vie professionnelle est jalonnée de courriers plus au moins administratifs. Pour chacun vous devez adopter le ton de circonstance, le plus respectueux des usages possibles tout en affirmant parfois votre fermeté et votre intransigeance. Pour bien écrire, il fait donc s'armer d'une batterie de mots et de formules adaptées à chaque situation particulière.

Il faut être formel. Ne jamais jouer la convivialité, l'affect ou la connivence.

Les courriers échangés en matière d'emploi finissent parfois en justice ou en médiation lorsque des problèmes de compréhension commune paraissent insurmontables entre employés et employeurs, il est donc nécessaire de laver votre linge sale de la manière la plus propre possible sans étaler vos états d'âme, tout en maîtrisant les problèmes, et les ressentis professionnels. Ne pas accuser à tort, prendre des pincettes, penser plus loin que le bout de sa plume aux conséquences de courriers qui vous engagent. Être ferme est une nécessité absolue. Aucune faille ne doit transparaître qui pourrait vous nuire ou faire que vous n'obtiendrez pas gain de cause dans votre requête.

La détermination doit se ressentir, preuve de votre volonté et de votre assurance.

Mais toujours dans le respect.

Il faut donc juguler tel un funambule entre les exigences de votre patron et vos besoins et désirs propres. Autant dire tout un art, celui du bien écrire et bien formuler !